J’ai 66 ans, je suis papa de cinq enfants, dont le plus jeune a 9 ans, et beau-papa des deux filles de ma compagne. Nous accueillons aussi un chien et neuf chats, plus deux cochons d’inde…

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J’ai grandi en banlieue parisienne, à Meulan-Les Mureaux, mon père était biologiste, ma mère laborantine. Une période pendant laquelle j’ai fait énormément de sport, tennis de table, natation, foot, puis tennis. Mais où j’ai aussi été animateur de radio libre, et éleveur de bergers de Brie… Toute une époque ! J’ai gardé de cette période de ma vie un attachement profond pour le mode de vie de la banlieue.

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J’ai fait mes études médicales puis mon internat des hôpitaux à Paris. C'est à cette époque que j’ai découvert l’engagement syndical. Président de l’inter syndicat national des internes, j’ai rencontré Simone Veil et Philippe Douste Blazy, puis intégré leur cabinet ministériel de 1993 à 1995 à la Santé. En direct sur de nombreux dossiers avec Simone Veil, j’ai découvert à cette occasion une très grande dame avec une immense bienveillance. Une rencontre marquante.

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En 1994, le ministre de la Santé a souhaité m’envoyer en mission d’évaluation des besoins sanitaires au Rwanda plusieurs semaines, Une expérience bouleversante dans un pays en plein chaos, et parfois délicate, où je fus capturé par les troupes de la garde personnelle du Maréchal Mobutu pendant 24 heures, libéré par l’intervention personnelle de Bernard Debré, alors ministre de la Coopération. En 2007, j’ai eu l’honneur d’être nommé chevalier de la légion d’honneur, distinction qui me fut remise par Bernard Debré.

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Nommé chirurgien des hôpitaux à l’hôpital Cochin, j’ai pris en parallèle la direction de la banque de tissus humains que j’ai développée pendant quinze ans. Mes travaux de recherche sur les greffes osseuses m’ont permis d’être nommé professeur de médecine et chef de service à l’hôpital Avicenne de Bobigny-Paris13 en 2009 puis chef de service de l’hôpital de Garches- Paris Saclay en 2014, où j’enseigne et opère toujours aujourd’hui, spécialisé dans les prothèses totales de hanche et de genou.

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Mon coup de cœur pour Fontenay-aux-Roses date de 2010, date à laquelle je m’y suis installé, séduit par le charme de cette ville à taille humaine, verte et discrètement « provinciale ». Parti pour un coup de main dans la campagne de 2014, j’ai finalement assumé la tête de liste puis, puis, après notre victoire, la fonction de maire. Une fonction que j’ai découvert et qui permet, comme la chirurgie, d’être concrètement utile aux autres. Une passion intacte qui me pousse, à quelques mois de devenir un « jeune retraité » de l’hôpital, à solliciter vos suffrages en 2026 pour poursuivre l’action engagée au service des habitants de Fontenay.